Portrait alumni : Laure Cotton, opératrice de production chez Dôme Pharma

Actuellement opératrice de production chez Dôme Pharma, Laure garde le cap sur ce qui l’anime profondément : l’univers de l’esthétique et du bien-être. Après un BTS Esthétique Cosmétique et Management, elle prépare aujourd’hui, avec détermination, un projet qu’elle garde encore secret, mais qui s’inscrit pleinement dans son parcours et ses aspirations.
Qu’est-ce qui vous a amenée à vous orienter vers le domaine de l’esthétique à l’origine ?
L’esthétique, c’est un univers que je connais depuis toute petite. Ma belle-mère tient un institut de beauté, et j’y ai fait mon apprentissage. Dès mon plus jeune âge, j’ai été entourée de soins, de maquillage, d’ongles… C’est un monde dans lequel je me suis toujours sentie à ma place. J’ai poursuivi jusqu’au BTS parce que j’avais aussi envie de transmettre cette passion, peut-être en devenant formatrice. J’aime accompagner, expliquer, aider les autres à progresser.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?
Le contact humain, sans hésiter. J’aime créer une bulle de bien-être pour les clients, les voir se détendre, se sentir mieux. L’esthétique, ce n’est pas seulement l’apparence, c’est aussi un moment de répit, un espace de confiance. Quand une personne repart plus sereine, plus confiante, je me dis que j’ai apporté quelque chose d’important.
Vous évoquez souvent la notion de bien-être. Est-ce votre spécialité ?
Oui, c’est ce vers quoi je tends naturellement. J’apprécie aussi le maquillage, mais tout ce qui relève du soin, du massage, de l’apaisement… c’est ce que je préfère. Créer une ambiance relaxante, choisir les bons gestes, les bonnes odeurs, la bonne posture… cela fait partie intégrante du métier. Le bien-être passe par tous les sens, pas uniquement par les mains.
Selon vous, quelles sont les qualités essentielles pour évoluer dans ce secteur ?
Il faut avant tout être à l’écoute, faire preuve d’empathie, savoir accueillir les émotions des clients. Il y a aussi une part de patience, bien sûr. Et surtout, il faut rester curieux. L’esthétique est un secteur qui évolue vite. Il est important de continuer à se former, à suivre les tendances, à s’adapter. On peut apprendre beaucoup grâce aux réseaux sociaux, aux tutos, mais aussi via des formations plus classiques.
Justement, que retenez-vous de votre formation à l’Institut des Métiers ?
Je garde un excellent souvenir de mes années là-bas. Les enseignants étaient très investis, très présents. Ils nous suivaient vraiment, nous encourageaient. C’était très formateur, à la fois sur le plan technique et humain. Je referais ce parcours sans hésiter.
Et sur le terrain, qu’avez-vous découvert que vous n’aviez pas anticipé en formation ?
L’intensité des échanges avec les clients. Lorsqu’on est en cabine, les gens se confient énormément. Il m’est arrivé d’entendre des récits de vie très forts, parfois bouleversants. Ce n’est pas quelque chose qu’on apprend en cours. Il faut apprendre à gérer cela, à écouter sans juger, à rester professionnelle tout en étant humaine. Ce sont des aspects du métier que l’on découvre vraiment sur le terrain.
Avez-vous déjà une idée précise de ce que vous souhaitez faire par la suite ?
Je ne me projette pas forcément dans l’ouverture d’un institut classique. Il y en a déjà beaucoup. J’aimerais plutôt développer une activité indépendante, pouvoir proposer mes services à différents établissements, intervenir ponctuellement, faire des remplacements… Tout cela reste en cours de réflexion, mais je veux garder cette liberté et cette proximité avec les clients.
Enfin, quel conseil donneriez-vous à un ou une apprenti(e) qui débute dans ce domaine ?
De ne pas lâcher. L’alternance demande de l’énergie, de l’endurance, mais c’est une expérience très riche. Je conseillerais de profiter pleinement de chaque moment, car cela passe très vite. Et surtout, si on aime ce métier, il faut oser s’y investir à fond. C’est un beau parcours, autant humain que professionnel.