Portrait alumni : Adrien Robinet, fondateur de Chabada

Portrait alumni : Adrien Robinet, fondateur de Chabada

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’Adrien, fondateur du restaurant Chabada et ancien apprenti de l’IDM. A travers ce témoignage, il nous partage son parcours, sa vision de l’entrepreneuriat et les défis auxquels il fait face en dirigeant une entreprise dans le secteur de la restauration. De son expérience de commercial à son rôle polyvalent au sein de Chabada, il nous révèle comment il conjugue passion, gestion et stratégie pour faire grandir son projet.

Bonjour Adrien, vous avez fondé le restaurant Chabada il y a quelques années, pouvez-vous nous parler de ce projet et de votre rôle en tant que dirigeant ?

Chabada est une entreprise familiale que j’ai fondée avec ma mère il y a trois ans. Aujourd’hui, nous comptons 17 salariés. Mon rôle est très polyvalent : je gère les plannings, les congés, les facturations, les commandes, les réceptions… En somme, toutes les tâches nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise.

Qu'est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l'entrepreneuriat ?

En côtoyant des entrepreneurs, j’ai eu envie de me lancer à mon tour.

J’avais aussi un mode de vie très actif et je mangeais souvent au restaurant. J’ai remarqué un manque de variété et de qualité dans l’offre. C'est ainsi qu'est née l'idée de Chabada : proposer une restauration fraîche, saine et faite maison.

Quelles sont, selon vous, les qualités essentielles pour diriger une entreprise, et plus particulièrement dans le secteur de la restauration ?

L’écoute est primordiale, surtout dans un secteur où il est difficile de recruter et de fidéliser ses équipes. Nous avons instauré une hiérarchie claire avec des managers par point de vente, mais je reste très proche de mes salariés. Il est important de reconnaître leur travail, d’être à leur écoute et de créer un environnement bienveillant.

Avez-vous suivi des formations pour passer de commercial à entrepreneur ?

Je me suis beaucoup appuyé sur mon réseau. J’ai la chance d’avoir des proches dans différents corps de métier qui ont pu me conseiller sur les aspects comptables et administratifs. Ensuite, j’ai complété mes connaissances grâce à des ressources en ligne.

Qu'est-ce qui vous motive le plus dans votre quotidien d'entrepreneur ?

Ce qui me passionne, c’est la gestion et le développement de l’entreprise. En trois ans, j’ai ouvert trois restaurants. Mon objectif est d’optimiser les processus et, à terme, de franchiser notre concept.

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés ?

La croissance rapide de l'entreprise est un véritable challenge. J'avais pour objectif d'ouvrir trois restaurants en trois ans, et nous avons réussi. Maintenant, l'enjeu est de stabiliser cette expansion et de structurer davantage l’organisation.

Le fait de travailler en famille est également un défi. Il faut savoir dissocier la sphère professionnelle de la sphère personnelle et poser des limites claires. Nous avons dès le départ instauré une règle : au travail, c’est le travail ; en famille, c'est la famille.

Comment votre expérience de commercial vous a-t-elle aidé dans votre rôle d'entrepreneur ?

La compétence commerciale est essentielle, notamment pour négocier avec les fournisseurs. Dans la restauration, le marché des produits frais est très fluctuant et avoir un bon pouvoir de négociation est crucial.

Vous envisagez de diversifier vos activités dans d'autres secteurs ?

Je ne me ferme aucune porte. Pour l'instant, nous explorons la possibilité de franchiser Chabada. Nous étudions aussi les différents modèles existants, entre franchise et licence de marque, pour trouver le plus adapté.

Vous avez étudié à l'Institut des Métiers. Qu'est-ce que cette expérience vous a apporté ?

J’y ai découvert le monde du travail. Mon alternance à La Poste a été très formatrice, notamment grâce à ma tutrice qui m’a donné beaucoup de responsabilités. J’ai aussi eu la chance d’avoir des formateurs engagés, comme Sophie Bruyère, qui dirigeait le pôle vente avec rigueur et professionnalisme.

En tant que recruteur aujourd'hui, quelles sont vos attentes vis-à-vis des jeunes en formation ?

La conscience professionnelle est essentielle. Travailler implique des responsabilités et des règles à respecter. Ce que je recherche avant tout, ce sont des personnes engagées, qui comprennent les exigences du milieu professionnel et qui font preuve de rigueur et de motivation.

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