Portrait alumni : Bastien Bertrand, technicien mécanicien moto chez Elite Moto 15

Portrait alumni : Bastien Bertrand, technicien mécanicien moto chez Elite Moto 15

Plongez au cœur de la mécanique moto avec Bastien Bertrand, technicien chez Elite Moto 15 à Aurillac. Avec 12 ans d’expérience dans ce domaine, Bastien partage son parcours, ses défis quotidiens et les joies de travailler dans un métier passion. Ancien apprenti de l’Institut des Métiers, il livre également des conseils précieux pour les jeunes attirés par la mécanique moto, qu’ils souhaitent travailler en concession ou voler de leurs propres ailes.

Bonjour Bastien, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Bastien Bertrand, j'ai 31 ans. Je travaille chez Elite Moto 15 à Aurillac depuis bientôt 12 ans. Avant cela, j’ai effectué un apprentissage de deux ans à Saint-Flour, tout en suivant ma formation à l’Institut des Métiers. Je suis originaire de la région, ce qui m’a permis de m’installer à proximité d’Aurillac.

En quoi consiste votre métier ? (missions, quotidien, tâches...)

Je suis technicien mécanicien moto dans une équipe de quatre personnes. Mon rôle est assez polyvalent : je m’occupe du simple changement de pneus aux réparations complexes comme la motorisation ou les suspensions. Parfois, il s'agit aussi de soudures ou de travaux légers de carrosserie.
Mon rôle implique également de superviser mes collègues sur des pannes complexes. Si l’un d’eux est bloqué, je l’aide pour éviter que l’atelier ne prenne du retard. Cela demande de jongler entre mon propre travail et l’accompagnement des autres, mais j’apprécie cette diversité.

Selon vous, quelles sont les qualités à avoir ?

L’autonomie est essentielle, surtout quand on gagne en expérience. Cela va de pair avec la confiance en soi, indispensable pour oser prendre des initiatives. Faire des erreurs est normal : elles permettent d’apprendre et de progresser. Il faut également être patient et méticuleux, notamment lorsqu’on s’attaque à des réparations complexes comme le démontage d’un moteur. Comprendre pourquoi une panne est survenue et la résoudre durablement demande réflexion et méthode. Enfin, la curiosité est une qualité clé dans un métier en constante évolution.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

Ce que j’aime, c’est la variété des tâches. La moto est ma passion, et j’ai la chance d’exercer un métier en lien direct avec elle. Restaurer des motos d’occasion, par exemple, est une vraie satisfaction. Partir d’un véhicule en mauvais état et le remettre à neuf, c’est long, mais le résultat final en vaut la peine. On a la fierté de livrer une moto impeccable, prête à repartir entre de bonnes mains.

Quels sont les avantages de travailler en concession plutôt que seul ?

Travailler en concession, c’est l’occasion de se tenir informé des dernières technologies grâce aux formations dispensées par les marques. Cela permet de rester à la pointe, surtout dans un secteur où les évolutions sont rapides. Monter son propre atelier peut être intéressant, mais cela nécessite de s’auto-former constamment, ce qui est plus compliqué en dehors d’un réseau de concessionnaires.
En équipe, on peut aussi échanger des idées et s’entraider. Chacun apporte son expérience, ce qui est utile sur des projets complexes ou des montages personnalisés. C’est un environnement stimulant, même si je reste assez autonome dans mon travail.

Quel est le plus grand challenge que vous rencontrez ?

Le métier en lui-même est un défi quotidien ! Chercher une panne durant deux jours ou trouver des solutions d’adaptation, cela fait partie du métier. Ces challenges sont fréquents et rendent le travail captivant.

Quelles formations avez-vous suivies pour atteindre ce poste ?

Mon parcours a commencé au collège, où j’ai réalisé un stage en mécanique moto. J’ai ensuite poursuivi avec un CAP en lycée à Langogne. Après cela, je suis entré à l’Institut des Métiers pour préparer un bac professionnel en apprentissage. J’ai complété ma formation par une mention complémentaire, ce qui a servi de période d’essai dans l’entreprise où je travaille encore aujourd’hui. Cela fait maintenant 12 ans que j’y suis, un parcours plutôt rare dans ce secteur.

Pourquoi avoir choisi l’Institut des Métiers ? Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ?

Au départ, j'ai choisi l'Institut des Métiers car pour moi, l'apprentissage est la meilleure façon d'apprendre. La théorie es, certes, importante mais je voulais surtout me plonger dans le côté pratique du métier pour mieux comprendre son fonctionnement.

En apprentissage, on suit les véhicules, la clientèle, et on voit les choses évoluer sur le long terme. C'est bien plus formateur qu'un simple stage de quelques semaines.

Un conseil pour les apprenants qui voudraient emprunter un parcours similaire ?

Je leur dirais d’être passionnés, mais aussi réalistes. Aimer la moto, c’est une chose, mais travailler dans ce domaine implique des responsabilités, notamment en matière de sécurité. Il faut être rigoureux et patient. Enfin, je conseille de choisir des formations en apprentissage : c’est la meilleure façon d’acquérir les compétences nécessaires tout en se familiarisant avec le milieu professionnel.

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