Portrait alumni : Lucie Ruffié, cheffe de projet SI
Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Lucie, alumni 2009 de l'Institut des Métiers et aujourd'hui cheffe de projet SI au sein de la société BPAP. A travers son témoignage, Lucie nous éclaire sur les rouages de son métier et les défis qu'elle relève au quotidien. Multi-casquette, elle souligne l'importance de l'adaptabilité et de la curiosité dans le monde professionnel, des qualités très recherchées chez un collaborateur de nos jours.
Bonjour Lucie, en quoi consiste votre métier de cheffe de projet SI au sein de la société BPAP ?
En tant que cheffe de projet SI chez BPAP, un intégrateur d’ERP, je suis chargée d’orchestrer l'ensemble du processus des projets informatiques.
Mon rôle consiste à suivre toutes les étapes du projet, m’assurer du respect des délais et du budget, organiser l’intervention des ressources nécessaires, mais également la gestion des imprévus et des risques
Pendant la réalisation du projet, je coordonne les équipes techniques et maintiens une communication constante avec toutes les parties prenantes.
Après l'intégration de l'ERP chez le client, je veille à la maintenance applicative pour garantir le bon fonctionnement des systèmes.
Mon emploi du temps est varié pour répondre aux multiples responsabilités qui m’incombent. Environ une semaine par mois est dédiée au SAV et à la maintenance du produit, impliquant une expertise sur divers modules de l’ERP sur lequel je travaille. Le reste est dédié à la gestion de projets, ce qui implique des réunions hebdomadaires et un suivi régulier.
Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?
Il faut avoir avant tout posséder des qualités organisationnelles avec une dose de flexibilité et d'adaptabilité. La nature horizontale de notre structure exige une certaine polyvalence. Jongler entre ces différentes facettes requiert un équilibre entre les tâches opérationnelles, la gestion de projet et les responsabilités de développement.
Quels sont les défis que vous rencontrez au quotidien dans votre métier ?
Un des premiers défis que je peux rencontrer, c’est l’adaptabilité. En effet, il faut sans cesse jongler entre diverses missions. La gestion de mon emploi du temps est donc cruciale, tout comme la coordination des projets d'intégration, avec leur lot de challenges liés aux délais, au budget et à la mobilisation des ressources. Ce quotidien exige une attention constante pour maintenir un équilibre entre la variété des missions et la satisfaction client.
Comment êtes-vous arrivée à exercer dans cette voie ?
Après mon Bac Pro Commerce obtenu à l’Institut des Métiers, j'ai enchaîné avec un BTS Management des Unités Commerciales et une Licence Pro en Comptabilité Finance. Mon intérêt pour la gestion m'a conduit à décrocher un Master en Logistique et Finance à l'IAE de Clermont.
C'est là que j'ai découvert l’univers des ERP (Progiciels de Gestion Intégrés). Mon premier emploi chez l'éditeur Qualiac a marqué le début de ma carrière dans le domaine, où j'ai élargi mes compétences pendant quatre ans. Après une expérience dans une autre société d'intégration, j'ai rejoint la direction financière de Sciences Po Paris en tant que responsable des outils et applications de gestion et aujourd’hui je travaille en tant que cheffe de projet SI au sein de la société BPAP.
En quoi l'Institut des Métiers a-t-il influencé votre parcours académique et professionnel ?
L'Institut des Métiers a eu un impact déterminant sur mon parcours académique et professionnel en me dotant d'une base solide en commerce. Mon passage dans cet établissement a été pivot, me fournissant des compétences opérationnelles immédiatement applicables. Les enseignants qui partagent leur expérience, ont contribué à ma compréhension approfondie du commerce, de la vente et de la gestion. Cette formation a constitué le socle de mon parcours académique, facilitant la transition vers des études supérieures. Les compétences acquises à l'Institut des Métiers ont été un atout tout au long de mon cursus, particulièrement dans les domaines de la gestion et de la finance.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants en situation d'échec scolaire, ayant des difficultés dans le système classique ?
Je leur conseillerais de ne pas considérer les difficultés rencontrées comme des échecs définitifs, mais plutôt comme des opportunités d'apprentissage et de croissance. Le système éducatif classique peut ne pas convenir à tous, et il est important de découvrir ses propres forces et passions. Cherchez des alternatives éducatives, explorez des domaines qui suscitent votre intérêt, et n'hésitez pas à suivre des voies non conventionnelles pour atteindre vos objectifs. Le chemin vers la réussite peut être différent pour chacun, et il est essentiel de rester persévérant, de croire en vos capacités et de trouver des mentors ou des ressources qui vous soutiendront dans votre parcours.
Quelles sont vos attentes vis-à-vis d'un apprenti ou d'un alternant, notamment en termes de qualités personnelles ?
Je valorise chez un apprenti ou un alternant des qualités telles que la curiosité, la volonté d'apprendre et la capacité à s'adapter rapidement. Il est essentiel d'avoir une attitude proactive, de poser des questions et de démontrer un engagement envers les missions confiées. La communication efficace, tant à l'écrit qu'à l'oral, est également cruciale, tout comme la capacité à travailler en équipe. La ponctualité, la rigueur et le sens de la responsabilité sont également des compétences professionnelles importantes car elles contribuent à la réussite tant individuelle que collective au sein de l'environnement professionnel.
